Du mardi 16 Avril 2024 au Jeudi 18 Avril 2024, les animateurs d’AIPD-asbl ont poursuivi les séances de sensibilisation sur les VBG qui, s’est effectué au sein de l’Institut MUGARA durant 3 jours faute d’espace. Sur ce, nous avons classé les élèves selon les blocs en vue d’atteindre tous les élèves et éducateurs dudit Institut susmentionné. Ainsi, cette séance de sensibilisation a été organisée en faveur des élèves et enseignants de l’institut précité en groupement Munigi, Territoire de Nyiragongo., Province éducationnelle Nord-Kivu I. La thématique a tournée sur la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), particulièrement celles commises en milieu scolaire (VBGMS).
Partant du contexte sécuritaire actuel ayant des résultats néfastes comme l’augmentation des cas des violences basées sur genre, et c’est à cet effet qu’il s’est avéré impérieux que les élèves et les enseignants se trouvant dans les zones de concentration des cas des violences soient sensibilisés sur ce point et soient protégés contre les actes nuisibles qui pourraient surgir dans l’environnement où ils se trouvent. Raison pour laquelle cette thématique a tourné sur les notions préliminaires des VBG notamment la définition de la violence basée sur le genre qui, étant que tout acte nuisible infligé contre un individu ou un groupe d’individu pour le fait qu’il est homme ou femme (la brutalité, la barbarie, menace, cruauté de caractère sexuelle, physique ou psychologique). Des exemples liés à cette définition s’en ont suivis. En dehors de cette dernière, un accent particulier à tourner sur la typologie de VBG comme les harcèlements, les mariages forcés, les mutilations génitales, les stérilisations forcées, les violences physiques et psychologiques, etc. Les causes influençant les VBG ont été soulevées comme culturelles, politiques, socio-économiques et juridiques. Les conséquences qui en découlent comme les abandons scolaires, les grossesses indésirables, les IST-MST, les échecs scolaires, etc. Quelques pistes de solution ont été envisagées comme la multiplication des formations en faveur des enseignants, l’encouragement à la dénonciation de tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre, promouvoir l’égalité de genre, vulgariser les I.E.C(Informations, Education et Communication) sur la prévention et la lutte contre les VBG en communauté, etc. Pour clore, une recommandation adressée aux élèves est de dénoncer tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre au cas où il est victime ou il est témoin d’une pareille situation et néanmoins, les élèves quels que soient filles ou garçons d’éviter de se laisser exposer aux risques et d’éviter la fréquentation des milieux à risques.
