Ce Lundi, 15 Avril 2024, une descente des animateurs d’AIPD-asbl, s’est effectué au sein de l’Institut Kibati en Territoire de Nyiragongo. Il a été question d’organiser une séance de sensibilisation en faveur des élèves et enseignants de l’institution en Territoire de Nyiragongo, Province éducationnelle Nord-Kivu I.
Nos échanges liés à la thématique ont convergé sur la prévention et la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), particulièrement celles commises en milieu scolaire (VBGMS).
Compte tenu du contexte sécuritaire actuel défavorable, les cas des Violences Basées sur Genre augmente chaque jour en Territoire de Nyiragongo. Il s’est avéré impérieux que les élèves et les enseignants se trouvant dans les zones où plusieurs cas des violences soient sensibilisés et protégés contre ces actes. Raison pour laquelle, la séance a tourné autour des notions préliminaires notamment, la définition de la violence basée sur le genre qui est tout acte nuisible infligé contre un individu ou un groupe d’individu pour le fait qu’il est homme ou femme (la brutalité, la barbarie, menace, cruauté de caractère sexuelle, physique ou psychologique). Des exemples liés à cette définition s’en sont suivis pour la bonne compréhension.
Nous avons également mis un accent particulier sur la typologie des VBG dont les harcèlements, les mariages forcés, les mutilations génitales, les stérilisations forcées, les violences physiques et psychologiques, etc. Les causes influençant les VBG comme culturelles, politiques, socio-économiques et juridiques ont été soulevées. Les conséquences qui en découlent comme les abandons scolaires, les grossesses indésirables, les IST et MST, les échecs scolaires, s’en ont suivi. Enfin, quelques pistes de solution ont été envisagées notamment la multiplication d’ateliers de renforcement des capacités en faveur des enseignants sur la prévention et la Réponse aux VBGMS, la dénonciation de tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre, promouvoir l’égalité de genre, vulgariser les I.E.C(Informations, Education et Communication).
En somme, il a été recommandé aux élèves de dénoncer tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre au cas où il est victime ou il est témoin d’une pareille situation. Cependant, les élèves (filles ou garçons) ne doit pas s’exposer aux risques et doit éviter de fréquenter les milieux considérés comme ayant des risques élevé. En annexe quelques images illustratives de la tenue de la séance de sensibilisation sur la Prévention des VBGMS à l’institut KIBATI
