Tout Enfant a droit à la Protection par tout où il se trouve.
La violence basée sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) continue d’être un sérieux obstacle à la réalisation du droit à l’éducation dans le territoire de Nyiragongo et ailleurs. Si les filles sont plus exposées à la VBG à l’école comme dans la communauté toute entière, les garçons peuvent également en être la cible. Le fait d’être victime ou simplement menacé de VBGMS entraîne souvent une performance scolaire médiocre, une fréquentation irrégulière, l’abandon des études, l’absentéisme et une faible estime de soi. La violence peut aussi avoir de lourdes conséquences sur la santé des survivant(es) de la VBG ainsi que des répercussions psychologiques à long terme.
Eu égard aux multiples dangers auxquels font face les femmes et les filles dans les milieux scolaires et pour en faire face et en lutter contre, AIPD-Asbl a jugé important de multiplier les séances de vulgarisation des messages de prévention et de lutte contre les VBGMS et les séances d’éducation populaire axées sur les bonnes pratiques pour prévenir ou combattre ce phénomène dans les institutions scolaires et dans la communauté toute entière. AIPD-asbl une organisation des droits Congolais œuvrant pour la promotion des droits humains a poursuivi avec des séances de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre dans quatre établissements scolaires. En date du mardi, 5 mars 2024, les écoliers du complexe scolaire MEILLEUR CHOIX situé en groupement Munigi, territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu/RDC ont été alerté sur les risques des VBGMS dans leur cursus scolaire et dans leur vie future. Parmi les conséquences néfastes des VBG sur la vie des écoliers et/ou élèves nous avons entre autres : La baisse des résultats scolaires, l’abandon de l’école, les grossesses non désirées et les complications de la grossesse, les accouchements à risque élevé chez les adolescentes ainsi que les avortements non médicalisés, Les infections sexuellement transmissibles (comme le VIH) ou autres infections (comme la fistule), les infections urinaires, manque de l’estime de soi, provocation des troubles alimentaires, des dépressions, des insomnies, un sentiment de culpabilité, de l’angoisse (inquiétude), des tendances suicidaires, etc.
