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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES ELEVES ET PERSONNEL EDUCATIF SUR LA PREVENTION ET LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE EN MILIEU SCOLAIRE (VBGMS)

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Ce samedi, 24 Février 2024, les animateurs de l’AIPD-asbl, une organisation des droits humains œuvrant au Nord-Kivu ont organisé une séance de sensibilisation en faveur des élèves et enseignants de l’Institut USHINDI, situé en groupement Munigi, Territoire de Nyiragongo. Il a été question d’échanger sur la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), particulièrement celles commises en milieu scolaire (VBGMS).

Ainsi, ces derniers ont eu des notions préliminaires, notamment sur la définition de la violence basée sur le genre, qui est tout acte nuisible infligé contre un individu ou un groupe d’individu pour le fait qu’il est homme ou femme (la brutalité, la barbarie, menace, cruauté de caractère sexuelle, physique ou psychologique).

Un accent particulier a été mis également sur les types de VBG qui sont les harcèlements, les mariages forcés, les mutilations génitales, les stérilisations forcées, les violences physiques et psychologiques, etc. Les causes favorisant les VBG, qui sont culturelles, politiques, socio-économiques et juridiques.  Les conséquences qui en découlent sont par exemple les abandons scolaires, les grossesses indésirables, les IST-MST, les échecs scolaires, etc. Quelques pistes de solution ont été proposées, notamment la multiplication des formations en faveur des enseignants sur les VBG, décourager et dénoncer tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre, promouvoir l’égalité de genre, vulgariser les I.E.C (Informations, Education et Communication) sur la prévention et la lutte contre les VBGen communauté, etc.

Il sied de souligner que toutes les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) ont un impact négatif sur l’éducation de millions d’enfants dans le monde. Il s’agit notamment des abandons scolaires, des grossesses non désirés, des avortements forcés et provoqués, des harcèlements verbaux ou sexuels, des violences sexuelles, des châtiments corporels, des brimades, etc.

Enfin, il a été recommandé à tous les élèves de dénoncer  tout acte ou tentative d’une violence basée sur le genre au cas où on est victime ou témoin d’une pareille situation, mais également de ne pas s’exposer aux risques de ces dernières.      

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