En date du 26 Avril 2023, une séance de sensibilisation sur la lutte contre les violences basées sur le genre, organisée par une équipe des animatrices terrain de l’Association d’appui aux Initiatives de la Paix et le Développement (AIPD ASBL), s’est tenue au profit des autorités locales et leaders locaux dans le village de Kikuvo, chefferie de Batangi en groupement Musindi au Nord-Kivu. Au cours de cette activité, les animatrices de l’AIPD asbl ont fait savoir aux participants que la violence basée sur le genre (VBG) est l’une des violations des droits de l’homme commise régulièrement et le plus répandue qui affecte plusieurs personnes au Nord-Kivu. Les conséquences de cette forme de violence dépassent le niveau individuel et touchent plusieurs familles et toute la communauté congolaise toute entière. Ainsi, quelques actes de violences basées sur le genre, qui sont chacun préjudiciable et indépendant, ont été énumérés par les participants lors de cette rencontre tenue à Kikuvo, notamment :
- Le Viol ; L’agression sexuelle ; L’agression physique ; Le mariage forcé ou précoce ;
- Le déni de ressources, de possibilités ou de services ; La violence psychologique ou émotionnelle.
- Enlèvement ; Appropriation de l’argent, du travail ou d’autres ressources ;
- Mutilations génitales féminines ; Pratiques traditionnelles néfastes ; Prostitution forcée ; Relations sexuelles forcées ; Violence sexuelle liée aux conflits ; Contraception forcée ; Traite des êtres humains à des fins sexuelles ; Crime d’honneur ; Harcèlement sexuel ; Violence économique ; Violence au sein du couple ; Abus sexuel ; Préférence pour les fils ; Abandon familial ; Violence domestique ; Adultère ; Infanticide et avortement sélectif des filles ; Exploitation sexuelle ; Etc.
A l’issus de cette activité, les participants ont pris l’engagement de s’impliquer activement dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans leurs communautés respectives en vue de promouvoir les droits de l’homme, particulièrement ceux de la femme qui est toujours victime des atrocités au Nord-Kivu. Ces derniers ont émis de vœu d’acquérir une formation sur ce thème très important afin qu’ils puissent avoir des connaissances plus approfondies sur ces matières, ce qui leur permettra de lutter efficacement contre ces différentes violations des droits humains dans le milieu.
