Aller au contenu
Accueil » DEGRADATION DE LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE EN PROVINCE DU NORD-KIVU, SUITE A LA PERSISTANCE DE L’INSECURITE A WALIKALE ET LE DELABREMENT TRES AVANCE DU TRONÇ0N ROUTIER MASISI-RUTSHURU.

DEGRADATION DE LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE EN PROVINCE DU NORD-KIVU, SUITE A LA PERSISTANCE DE L’INSECURITE A WALIKALE ET LE DELABREMENT TRES AVANCE DU TRONÇ0N ROUTIER MASISI-RUTSHURU.

  • par

Walikale est l’un des territoires qui composent la province du Nord-Kivu à l’est de la république démocratique du Congo. Riche en ressources minières et forestières, plusieurs de ses villages ne cessent d’être victimes de multiples guerres orchestré par les différents groupes armés locaux et étranger, causant ainsi des déplacement massif de la population locale dans les villages juger sécurisés, de tueries ainsi qu’un sous développement dans plusieurs entités. C’est ainsi que dans le cadre des ses activités de routines, l’équipe de l’AIPD-asbl a effectué une descente dans plusieurs villages de ce territoire pour palper du doigt les réalités que traversent cette population meurtrie pas les affres de la guerre depuis plusieurs années.    

ETAT DU TRONÇON ROUTIER MASISI-RUTSHURU.

La route  numéro 2, reliant d’autres routes secondaires pour atteindre les villages dans les territoires de Masisi,  Walikale , Lubero et Beni, après la fermeture par les rebelles du M23 sont à l’état de délabrement très avancés. Les usagers de ces tronçons traversent un calvaire pour atteindre leurs destinations. Les véhicules ont du mal à franchir certains endroits à cause de la boues et inondations surtout pendant la saison de pluie du fait que les tronçons routiers ne sont pas entretenues depuis longtemps alors que la population paient des lourdes tributs aux différentes autorités. Ces engins passent des nuits dans plusieurs villages à cause de la mauvaise état de la route. Pour parcourir 80 Kilomètres, un véhicule passe 14 Jours afin d’arriver à sa destination. Les motocyclistes peuvent ésperer quelque fois à faire 2 à 3 jours pour franchir ou arriver à leurs destinations après les efforts énormes. Les animateurs de l’AIPD ont rencontré certains usagers de la route Goma–Kanyabayonga lors de la descente sur terrain qui venaient de faire 12 jours dans la localité de Katsiru à causes de l’impraticabilité de la route. A cet état de délabrement très avancé de la route s’ajoute des tracasseries de la part des certains militaires FARDC, les éléments des différents groupes armés, les agents de la police de circulation routière ainsi que plusieurs autres agents des services de l’état. Cette situation s’ajoute à l’insécurité grandissante qui s’observe dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

DES ECHANGES AVES LES LEADERS LOCAUX SUR LA SITUATION DES DROITS HUMAINS DANS LE VILLAGE DE BUKUMBIRWA EN TERRITOIRE DE WALIKALE

A l’initiatives des animateurs de l’AIPD-asbl, des échanges ont eu lieu dans le village de Bukumbirwa où ils ont échangé avec certains chefs locaux et les leaders influant au sein de la communauté locale afin de s’imprégner de la réalité sur la situation, non seulement des droits humains, gouvernance démocratique, mais aussi la situation socio-économique dans cette partie du Territoire. Les leaders locaux ont apprécié cette rencontre et ont encouragé l’AIPD-asbl à organiser d’autres rencontres similaires très prochainement. Les échanges ont tournés au tour des droits humains, la sécurité et la situation socioéconomique. A cette occasion, ils ont fait savoir aux animateurs de l’AIPD-asbl les multiples difficultés que plusieurs villages rencontrent.

Par rapport aux droits humains, la population civile de Bukumbirwa est victime de plusieurs cas de violations et abus de droits humains perpétrés d’une part par les éléments des groupes armé Front Patriotique pour la Paix /Armée du Peuple (FPP/AP) et le Nduma Defence of Congo (NDR/Rénové) d’autres part, qui s’affrontent régulièrement dans ce village. A chaque affrontement plusieurs dégâts matériels et humains sont enregistrés, notamment des maisons détruites et/ou incendiés, leurs biens vivres et non vivres pillés, plusieurs arrestations arbitraires sont enregistrées. Cette situation pousse les populations à se refugier dans la forêt et d’autres quitte carrément leurs villages vers d’autres entités supposés sécurisés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!